Du parler au lire, en passant par l'écriture

9/10/12
6 commentaires

 



                      
 
 

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Commentaires :

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  • lilou dit :
    26/10/2012 à 12h 12min

    Bonsoir Annie, J'aime beaucoup ta remarque sur les ateliers d'écriture.Montrer aux enfants ce dont ils sont capables en les prenant en compte... Merci pour les références des ouvrages signalés. Ce sont tous ces auteurs qui constituent ce que j'appelle la "théorie", ils nous permettent de réfléchir à nos situations de classes et de nous projeter hors du cas si particulier pour trouver des solutions.C'est passionnant, c'est tout le contraire des "recettes", ça permet de s'adapter et d'avancer, car il ne sert à rien de refuser les problèmes.Amicalement

  • polani dit :
    26/10/2012 à 12h 12min

    Bonsoir Lilou, c'est vrai je suis "du soir" comme disent les anciens. Je voudrais juste dire aux lecteurs de ton blog qu'ils peuvent lire un certain nombre d'ouvrages qui m'ont paru passionnants, en particulier ceux de Marie Durut-Bella et de François Dubet, et je ne parle pas de ceux des Pinçon-Charlot sur les inégalités de classe, ils sont devenus très médiatiques depuis qu'ils sont à la retraite et qu'ils peuvent s'exprimer librement. Références à trouver sur internet ou que je pourrais donner plus en détail si besoin est. Merci pour tes commentaires sur le livre d'or. Une anecdote à ce propos : Une dame m'observait attentivement sur le port de pêche de Honfleur en juin dernier, loin du coin "touristique" et de la foule, je photographiais un endroit où il n'y avait rien à voir ! Elle a fini par craquer et est venue me demander ce que je photographiais avec tant de passion et d'assiduité au même endroit depuis tout ce temps. Je me suis assise à côté d'elle et j'ai fait défiler les photos que je venais de prendre. "Mais ça fait lgtps que je suis assise sur ce banc et je n'ai rien vu de tout ça. Moi, je ne pourrais pas le voir, il faut être douée pour faire ça et votre appareil doit être très perfectionné" m'a dit la dame éberluée. Son mari, à côté, je m'étais assise entre les 2, me fixait visiblement intrigué. Alors, j'ai emmené la dame sur le bord du bassin à 2 pas d'où elle était assise, et je lui ai montré les reflets des chalutiers. Tout en faisant défiler les reflets sur l'écran de l'appareil je les lui montrais sur l'eau. Elle était émerveillée : "Moi, aussi je les vois, alors je suis capable de les voir... Et, j'habite au bord d'une rivière... je ne regarderai plus jamais l'eau de la même façon, c'est sûr !" Sa joie m'a fait un bien énorme, et j'ai pensé à mes élèves des ateliers d'écriture : "c'est moi, Madame, qui ai écrit ça..." "Bien sûr, je n'ai fait que prendre en notes ce que vous étiez en train de me raconter. On le relit ensemble et, maintenant, si vous êtes d'accord, on retravaille ce premier jet ?" ça va sans dire qu'ils étaient d'accord ! C'est peut-être juste ça la pédagogie, prendre les autres par la main et leur montrer ce dont ils sont capables. Bonne nuit, à bientôt Lilou Polani

  • lilou dit :
    25/10/2012 à 12h 12min

    Coucou Annie, je partage tout à fait ton avis sur une approche sociologique plus réaliste que toutes les approches pédagogiques.La vie d'une classe est une vie de groupe dont tous les éléments ne sont pas identiques et la seule pédagogie valable à mes yeux est celle du maître qui, à partir de toutes ses connaissances théoriques (là, je rejoins Aïssa dans son "Oasis des Educateurs" qui propose un retour à la théorie pour "tenter de mieux maîtriser les problèmes)s'élabore sa propre pédagogie, cette science n'ayant pour autre objectif que "prendre un enfant par la main" et l'emmener le plus loin possible en tenant compte de tout cela, de ces recherches sociologiques, des relations familiales, des conditions de vie etc.L'école publique a ce devoir d'emmener tous ses enfants sans exceptions en compansant le mieux possible les écarts sociaux.Vaste programme du domaine de l'Utopie, mais auquel il faut croire pour que dure l'école.Merci à toi pour ce complément que j'apprécie pensant que comme toi il y a tellement à dire!Amicalement, à bientôt

  • polani dit :
    25/10/2012 à 12h 12min

    Bonsoir Lilou, un mot pour te féliciter de t'attaquer à ces problèmes si délicats de la lectute-écriture. Il est tard mais j'ai pris le temps de lire les articles que tu publies. Je pense que les angles d'attaque nous sont bien connus en tant que collègues, ces questions ont été notre pain quotidien pendant tant d'années ! Mais rien n'est simple et je me suis aperçue que tous les enfants étant normalement intelligents ce qui les sépare est plutôt à chercher ailleurs, par exemple dans la faculté de se remettre en cause et donc de se relire, de se corriger, d'être perfectionniste, et aussi dans la capacité de concentration, dans la curiosité intellectuelle qui ne sont pas les mêmes pour tous et que le milieu social et familial contribue à améliorer ou pas. L'intérêt que l'entourage porte aux acquisitions intellectuelles est très différent d'une famille à l'autre. Les sociologues se sont beaucoup penchés sur le problème et leurs constats sont plus intéressants que ceux de la plupart des pédagos petits pieds et grandes prétentions qui se réfugient derrière un jargon imbuvable et déshumanisant pour ne rien dire. Je pense qu'on pourrait passer la nuit à parler du sujet quand on a consacré sa vie à cette passion qu'est l'enseignement. Mais je me dis qu'on pourrait aussi résumer le problème en disant que ce qui compte le plus c'est l'amour qu'on porte à l'enfant et les soins qu'on lui prodigue à tous les niveaux. La tendresse l'épanouit et l'aide à assimiler tout ce qu'on lui apportera ensuite. Quant à la façon dont on doit aimer les enfants c'est un autre problème et une autre nuit entière qu'il faudrait pour en parler ! Bonne nuit, à bientôt Polani

  • Chantaloup dit :
    11/10/2012 à 12h 12min

    Coucou Lilou J'aime beaucoup ton article, il est très significatif et rempli d'amour pour nos petits! J'ai en effet constaté cela avec mes petits loulous, combien de stylos, de crayons de couleurs ou de feutres qu'ils ont abusé et j'en ai gardé jusqu'à maintenant de leurs beaux dessins et textes! Ils sont ravis de revoir leurs prouesses d'antan : 14, 12, 11, 8 et 7 et demi et 2 ans et demi pour le petit dernier.... Bien raconté ton article, de gros bisous des îles de miss Piment, à bientôt belle Lilou !

  • KeziahShahinesJames dit :
    09/10/2012 à 12h 12min

    Très bel article, intéressant et intelligent. Je n'ai pas pris le temps de visiter votre site mais j'aime beaucoup le design et le contenu. Bon courage pour la suite, je reviendrai... KSJ.




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