Fabriquer des jouets en bois à partir de chutes et voir dans les morceaux disparates de quoi les transformer en un jouet qui plaira parce que faisant partie des jeux habituels de l'enfant auquel il est destiné.
 

Faire peindre ce jouet par cet enfant en l'aidant, le guidant pour éviter les écueils,lui donner le goût de ces bricolages et l'initier à l'utilisation de matériaux nobles.
 

 

Camion -citerne:
des chutes de bois
peintes à l'acrylique
une boîte de café soluble vide
en métal léger
des roues découpées avec
une scie cloche

Tracteur en bois
et sa remorque:
des chutes de bois peintes
des roues à la scie-cloche
des pitons pour accrocher l'ensemble
de la cheville de bois
 

Cheval à bascule fabriqué par des générations de pères et grands-pères, avec des variantes. Celui-ci est en planches de récupération  peintes à l'acrylique, avec des tronçons de manche à balai pour les cale-pieds et les poignées. La selle est en chutes de mousses recouverte d'un tissu de tee-shirt rayé rouge. Le tout est découpé à la scie à ruban. Le tissu de la selle est cloué avec de la semence de capitonnage.

 

Lorque nous étions enfants, notre père avait fabriqué un cheval à bascule avec un fauteuil, nous étions plus petits et cela était plus sécurisant.

Plus tard, il nous a fabriqué un cyclo-rameur, un garage pour mes frères, un landau pour mes poupées...
 

 

       

Lorsque j'étais enfant, mon père très bricoleur, m'avait fabriqué ce landau de bois et toile, avec d'autres éléments de récupération. A cette époque, nous n'avions pas tous ces jouets dont disposent les enfants aujourd'hui.Nous jouions avec beaucoup moins, c'était pas très longtemps après la fin de la deuxième guerre mondiale. Le plastique et autres matières synthétiques n'étaient pas encore très utilisés voire connus!Dans ce landau, je promenais un baigneur que j'ai gardé longtemps, bien qu'il ait subi maints outrages, n'ayant plus qu'une jambe et un bras abîmé. Si nous cassions nos jouets, nous les gardions quand même!Le budget jouets était bien moins important qu'aujourd'hui et la mise au rebut bien moins systématique, époque oblige!
Quant aux vêtements de poupées, ils étaient fabriqués dans de vieilles chaussettes, des vêtements usagés dont on récupérait le tissu.


Mon grand-père découpait des objets  avec une scie manuelle dont la lame très fine et très fragile lui permettait une infinie précision et un rendu semblable à la dentelle. Il achetait des patrons par correspondance, les collait sur ses feuilles de contreplaqué et sciait le tout, puis il collait et vernissait. Il m'a ainsi fabriqué un moulin porte-réveil, a réalisé un kiosque à bouteilles pour mes parents, une tirelire en bois à l'image de la maison de Mickey pour mes frères.
Ma mère racontait qu'il fabriquait des tables et des chaises à la hache, lorsqu'il était plus jeune!
A l'époque, je n'appréciais pas ces objets qui me semblaient terriblement "rococos". Aujourd'hui, j'ai conscience du plaisir qu'il prenait à construire tout cela, et quelle infinie patience il lui fallait pour aboutir, après plusieurs mois de travail minutieux, à des objets tellement bien finis. Mon père avait hérité de cette patience et de ce savoir-faire, de l'exigence nécessaire à la réalisation d'objets laqués donnant l'illusion des laqués chinois.

 

Inspiré des jeux des cours de récréations de son enfance,  mon mari a construit ce jeu de palets qui consiste à faire avancer un cercle avec une manette en bois dans le camp de l'adversaire.Ici, une piste en contreplaqué évoquant un terrain de sports délimite l'espace.Les deux adversaires tentent de s'approprier le palet et de l'envoyer dans le but de l'autre camp. Ce n'est pas si simple, et attention aux doigts!

*Voir aussi Saint-Nicolas dans les années 1950